PS : vous constaterez parfois des photos avec filigranes et/ou sans (selon mes usages), et/ou avec l'ancien logo que je garde, pour le simple souvenir.

Avant d'écrire avec la lumière, j'ai surtout rédigé avec des mots. En 2005, ma Professeure de Littérature me décrivait comme étant très visuel et que cela se ressentait dans mes dissertations. Ses mots n'ont pris tout leur sens que 10 ans plus tard, en 2015, après avoir visionné le film Skyfall de Sam MENDES. Ce fut le premier élément déclencheur, tant j'ai mis - arrêt sur image - afin d'admirer chaque planche proposée et ce, malgré un film d'action au rythme pulpé.
Par suite, durant mes périples dans l'événementiel, je fus recruté en tant que promoteur pour l'exposition “Perspective Playground” d'Olympus. Cette opportunité a su susciter en moi une ivresse photographique jusqu'alors enfouie. Dès lors, je n'ai cessé de façonner ma visée, de limer ma composition, d'affûter mon œil gauche et, osons le dire : parfois de rouspéter de frustration. En effet, la photographie est un exercice permanent malgré des règles et des bases solides. Tantôt on a des belles surprises malgré des réglages peu optimaux, tantôt on peut se morfondre devant un cliché qu'on pensait avoir maîtrisé. Que valent les règles des tiers ou un triangle d'exposition bien choisi si on ne parvient pas à véhiculer le(s) bon(s) sentiment(s) ?
Le photographe est peintre mais également accompagnateur voire, conducteur : à partir d'une visée de la réalité, il peut transcender l'imagination et transporter dans une variable infinie. C'est ainsi que je définis mon travail ; ensemble nous tâcherons de faire traverser du subjectif à travers l'objectif et inversement. On ne se sustente de photos, on se les approprie singulièrement : nostalgie, lieux, relations, histoires, événements - telles ses madeleines de Proust.
Alors, (ra)contez-moi vos histoires et permettez-moi de les (re)vêtir.
Mise au point [faite], déclenchons !
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